ENTRETIEN – Alors qu’il brigue la tête de liste du PS pour les municipales de 2026 à Paris, l’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo, devenu député, veut «poursuivre et surtout accélérer» la politique menée par la maire actuelle. Même si cette dernière lui préfère son rival, le sénateur Rémi Féraud.

Ex-premier adjoint à l’Hôtel de Ville et député de Paris, Emmanuel Grégoire est candidat à la primaire socialiste du 30 juin pour désigner la tête de liste du PS dans la capitale aux municipales de 2026.

LE FIGARO. – À quoi ressemblerait Paris si vous êtes élu en 2026 ?

EMMANUEL GRÉGOIRE. – D’abord, mon élection signifierait que Paris reste une ville de gauche. Dans le contexte politique national et international, ce serait malheureusement une forme d’exception, et donc le premier motif de réjouissance. Nous devons être dignes de porter des politiques de gauche sur les enjeux sociaux et environnementaux. J’assume une forme de continuité par rapport aux deux mandats de Bertrand Delanoë et d’Anne Hidalgo. Si je suis maire, je poursuivrai et accélérerai beaucoup de choses que j’ai portées à ses côtés en tant que premier adjoint mais tout en affirmant ma propre liberté, avec une nouvelle méthode, celle de la réconciliation, et une ambition forte : faire en sorte que Paris s’ouvre sur…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous