DÉCRYPTAGE – Le président du RN, candidat de secours en cas d’empêchement de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle, se dit clairement « de droite », quitte à perturber son propre parti.
Comme un rendez-vous classique près du siège du Rassemblement national (RN). Un froid lundi matin d’octobre, très tôt, à la brasserie Le Cardinal, Jordan Bardella enchaîne les rendez-vous. Dans quelques semaines, il publie son premier livre, Ce que je cherche, chez Fayard. Un accouchement retardé, dans la douleur de la défaite aux dernières élections législatives, mais qui se révélera être un succès : 250.000 exemplaires vendus, selon les chiffres du parti nationaliste. À l’origine, le président du RN aurait voulu le sortir au lendemain du scrutin européen, après une victoire. Mais comme dit souvent Marine Le Pen, «la vie est plus surprenante qu’on ne le pense ».
Ce matin-là, le jeune eurodéputé réfléchit à voix haute. En économie, et même en politique, ne faut-il pas être « pragmatique » ? Il voit cela comme une parfaite opposition à « l’idéologie » qui règne un peu partout, chez les Insoumis, chez les écologistes, voire au sein de la Macronie, ou encore, dans son…
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