RÉCIT – Mitterrand-Rocard (1979), Jospin-Fabius (1990), Aubry-Royal (2008), Faure-Mayer-Rossignol (2023), les congrès du PS furent souvent l’occasion de chocs violents.
Ce sera le 81e. Recréé avec les congrès d’Alfortville, Issy-les-Moulineaux (1969) et Épinay (1971), le Parti socialiste a gardé l’habitude de compter ses congrès à partir de celui du Globe, en 1905. Ce jour-là, le Parti socialiste français de Jean Jaurès et le Parti socialiste de France de Jules Guesde fusionnaient au sein de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Ce fut le « congrès de l’unité ». De 1905 à 1968, la SFIO a tenu cinquante-six congrès. Le plus célèbre est celui qui entérina à Tours, en décembre 1920, la rupture entre les communistes, partisans de l’adhésion à la IIIe Internationale, majoritaires, et les socialistes, tenants de la IIe Internationale, minoritaires, mais qui gardèrent la « vieille maison ». Deux de ces congrès ont déjà eu lieu à Nancy, en 1907 et 1929, le premier portant sur la question du militarisme et le second sur celle de l’école, comme le raconte l’historien des gauches françaises Gilles Candar dans une note publiée par la…
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