«Il faut rétablir la sécurité, réparer les trottoirs, nettoyer l’espace public», lance l’ancien ministre de Jacques Chirac, qui promet d’améliorer la qualité quotidienne de la vie.

L’ancien maire de Grenoble Alain Carignon a annoncé jeudi qu’il allait se porter une nouvelle fois candidat aux élections municipales de 2026. «La réalité, c’est celle de crises multiples qui affaiblissent et menacent gravement l’avenir de Grenoble, crises financière, sécuritaire, écologique, sociale», estime le candidat dans sa vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, où on le voit traverser un quartier historique, puis gravir des marches vers une hauteur dominant la ville.

«Il faut rétablir la sécurité, réparer les trottoirs, nettoyer l’espace public», lance-t-il, promettant d’améliorer la qualité quotidienne de la vie, «seul grand projet qui compte». Alors membre du RPR, Alain Carignon, qui fut aussi ministre de Jacques Chirac et Édouard Balladur, a dirigé Grenoble pendant deux mandats, de 1983 à 1994. Il a été condamné en 1996 à cinq ans de prison dont quatre ferme et cinq ans d’inéligibilité, pour «corruption» et «abus de biens sociaux» dans l’affaire dite «Dauphiné News» liée au financement de sa campagne électorale. Il a purgé 29 mois de prison jusqu’à sa libération anticipée en 1998.

Piolle ne se représente pas

Il avait tenté, en vain, un premier retour en politique lors des législatives de 2007. Candidat malheureux au scrutin municipal de 2020, qu’il avait à l’époque présenté comme son «dernier tour de piste», Alain Carignon, 76 ans, siégeait depuis dans l’opposition au conseil municipal où il croisait régulièrement le fer avec le maire écologiste Éric Piolle. Ce dernier a annoncé de longue date qu’il ne se représenterait pas en 2026.