RÉCIT – Le candidat Horizons, qui se dit «malade de colère» dans son dernier livre, Le Prix de nos mensonges, fait un pari compliqué : concilier la critique du bilan du président avec son passé à Matignon, sans apparaître inconséquent.

Édouard Philippe a fait envoyer à Emmanuel Macron son dernier livre, sorti mercredi, Le Prix de nos mensonges (Éditions JC Lattès), assorti d’une dédicace. S’il en feuillette les 191 pages, le président de la République y trouvera un tableau noir de la France qu’il dirige depuis huit ans – dont trois avec son ancien premier ministre (2017-2020), désormais candidat déclaré à sa succession. Il y verra présenté un pays qui « recule ». Un « État obèse ». Une société « bloquée », avec une école reproduisant les « inégalités sociales », une justice « maillon très faible de notre État régalien », un modèle social qui « n’est plus viable », une dette au « niveau inégalé » et une démocratie « malade ».

« Malade », Édouard Philippe s’y décrit aussi comme tel. « Malade de colère » face aux « mensonges » français et à leurs risques : « La fin de la démocratie et le péril national. L’affaissement puis l’effondrement. » Contre l’« impuissance…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Vente Flash

3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous