RÉCIT – Dans tous les partis, les députés sortants battus en juillet dernier ne se remettent toujours pas d’une défaite qu’ils n’avaient pas anticipée.

La lumière s’est éteinte en une fraction de seconde. Vingt jours à peine de campagne imprévue, avant que le verdict ne tombe aussi vite. Le 7 juillet dernier, Pascal Lavergne comprend qu’il ne conservera pas son fauteuil de député à l’issue du second tour des élections législatives anticipées. «À ce moment-là, on sent le plancher se dérober sous nos pieds. Il y a une atmosphère triste et pesante», se souvient le macroniste.

Un mois plus tôt, l’élu de Gironde planchait encore, presque insouciant, sur la proposition de loi qu’il devait défendre sous peu dans l’Hémicycle. Jusqu’au couperet présidentiel de la dissolution de l’Assemblée nationale, déclenché au soir de la lourde défaite de la majorité aux élections européennes. Du jour au lendemain, les députés se sont brutalement retrouvés sur des sièges éjectables. «C’était panique à bord. On est partis en campagne la fleur au fusil en essayant de faire de notre mieux», souffle Pascal Lavergne.

Comme lui, plus d’un quart de ses collègues ont…

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Le Figaro

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