RÉCIT – S’il a esquissé publiquement un semblant de mea culpa, le chef de l’État n’a en réalité jamais renié sa décision du 9 juin 2024. Incomprise par la quasi-totalité de son camp, celle-ci a pourtant plongé la France dans l’instabilité et privé le président de l’essentiel du pouvoir.
L’avantage de l’océan, c’est que l’horizon est si lointain que l’on ne ressent aucune limite. Pas d’obstacle, pas de contrainte, et cette impression d’immense liberté que racontent les grands navigateurs. À l’ouverture de la troisième conférence de l’ONU sur la gouvernance des océans (Unoc 3), qu’il accueille ce lundi à Nice, Emmanuel Macron se souviendra-t-il du monde d’avant la dissolution, qu’il a décidée il y a un an jour pour jour ? De l’époque où il disposait d’une majorité (absolue en 2017, relative en 2022), choisissait ses ministres, fixait l’agenda des réformes ? De cette liberté de se mouvoir dans un paysage politique dont il était le centre ?
Depuis ce soir du 9 juin 2024 où il a annoncé sa décision dans une allocution télévisée prononcée dans la foulée d’une claque reçue par son camp aux élections européennes, le président est essentiellement cantonné au domaine international. Cette grande conférence sur le sol français est donc l’occasion pour l’Élysée de vanter…
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