REPORTAGE – Réélu d’une très courte tête, le premier secrétaire du PS vise ce week-end l’adoption d’un «texte commun» signé par toutes les tendances internes.
Le week-end a plutôt bien commencé. « Nous félicitons Olivier Faure pour sa réélection à la tête du Parti socialiste et nous lui souhaitons un bon congrès », a lancé vendredi, au micro, l’un des contrôleurs du TGV direction Nancy, où le PS se réunit jusqu’à dimanche pour officialiser la récente reconduction du premier secrétaire. De bon augure ? Pas si sûr puisque la formation à la rose reste divisée, coupée en deux après le second tour de vendredi dernier. Olivier Faure l’a emporté de justesse avec 50,9 % des voix contre 49,1 % pour son adversaire Nicolas Mayer-Rossignol, sur à peine 25.000 votants.
Toujours hantés par le précédent Congrès de Marseille, où leur parti avait failli exploser début 2023 tant les scores étaient serrés entre les deux mêmes rivaux, les cadres appellent cette fois à l’apaisement. « Les congrès du PS, c’est un peu comme dans Astérix. On se bagarre un peu, on se met quelques coups de poisson sur la tête, mais à la fin, on se retrouve autour du banquet »
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