RÉCIT – Dans le discours de clôture, Olivier Faure a assumé de vouloir rompre avec « la social-démocratie d’après-guerre » et transformer « le système économique et social » à deux ans de la prochaine présidentielle.

Il faut que rien ne change pour que rien ne change. Voilà la leçon dispensée par le Parti socialiste au terme de son congrès, après des semaines de débat interne. Déjà, au début du mois, la réélection d’une courte tête (51,15 % selon les résultats définitifs) du premier secrétaire sortant, Olivier Faure, dans un nouveau duel face à Nicolas Mayer-Rossignol, laissait présager l’éternel retour du même. Les trois jours de plénière à Nancy ce week-end n’ont fait que confirmer la tendance.

Alors que des négociations se sont entamées vendredi dans l’espoir partagé de trouver un compromis (une « synthèse » dans le vade-mecum de Solférino), elles ont tourné court dans la nuit de samedi à dimanche. Le courant d’Olivier Faure et celui de son principal opposant ne sont pas parvenus à s’entendre. En cause, encore et toujours : la question de la relation du parti à La France insoumise.

Le feu a pris d’un coup d’un seul, samedi après-midi. Jusqu’alors, de l’aveu de nombreuses sources, les discussions…

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Le Figaro

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