RÉCIT – La maire écologiste Jeanne Barseghian a décidé du rapprochement de la ville avec le camp d’Aïda, tout en gelant les relations avec la ville israélienne de Ramat Gan, ce qui a suscité la colère de la communauté juive et des oppositions.

Depuis le début de son mandat, la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian (Les Écologistes) avait tenté de ménager la communauté juive de la ville, une des plus importantes de France. À moins d’un an des municipales, elle a semé le trouble dans cet électorat, heurté par le gel des relations avec la ville israélienne de Ramat Gan, en réaction à la politique de Benyamin Netanyahou. En lançant concomitamment un nouveau jumelage avec un camp palestinien, Barseghian, en plus de resserrer ses liens avec sa majorité, rend possible un éventuel rapprochement avec LFI, l’an prochain.

En recevant il y a un mois une délégation du camp de réfugiés d’Aïda, dans la banlieue de Bethléem, la maire avait accepté le keffieh et relayé sur les réseaux sociaux la carte « Palestine », offerts par ses hôtes. Barseghian avait qualifié le futur jumelage d’« engagement pour la paix ». Ce qui lui valut, à la fois les applaudissements des activistes propalestiniens et les critiques de ses oppositions. Autant…

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Le Figaro

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