DÉCRYPTAGE – Menacée par une décision imminente du tribunal administratif, la présidente d’Île-de-France compte sur les élus locaux pour soutenir que la politique engagée depuis neuf ans à leurs côtés est une question d’intérêt régional majeur.
« Ubuesque. » C’est l’adjectif choisi par Valérie Pécresse pour décrire la situation dans laquelle l’Île-de-France pourrait se retrouver si la justice administrative devait mettre un coup d’arrêt au soutien régional apporté aux maires en matière de sécurité.
Avant la décision du tribunal, attendue d’ici une quinzaine de jours, la présidente LR de la collectivité organise la résistance et lance un appel à la mobilisation des élus locaux, reçus mercredi au siège de la région, à Saint-Ouen. Car, pour Valérie Pécresse, les investissements réalisés depuis dix ans répondent à une urgence absolue. Sans nier les compétences régaliennes de l’État, l’élue défend la complémentarité régionale. La région a investi près de 150 millions d’euros sur la sécurité et aidé plus de 730 communes (soit plus de 90 % de la population francilienne). Ce « bouclier de sécurité » fait partie intégrante de la politique conduite depuis dix ans, mais, en cas d’annulation des subventions régionales, 193 projets…
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