Le coup d’éclat algérien menace de réduire à néant les efforts déployés pour tenter de renouer un dialogue constructif entre les deux capitales.
« Un champ de ruines. Voilà ce qu’il reste de tout ce que nous avions reconstruit ces trois derniers mois. » Dans la voix de notre interlocuteur français, ce lundi matin, on sent de l’abattement, de la déception et un peu de colère. Mais surtout, beaucoup de résignation.
La veille au soir, le gouvernement algérien a sommé douze fonctionnaires français dépendant du ministère de l’Intérieur de quitter le territoire sous quarante-huit heures. Cette annonce spectaculaire est présentée comme une réponse à la mise en examen, vendredi 11 avril à Paris, de trois ressortissants algériens dont un agent consulaire. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir pris à part à l’enlèvement et à la séquestration d’un influenceur algérien hostile au pouvoir, Amir DZ, qui avait trouvé refuge en France. Cet accès de tension entre les deux pays menace de réduire à néant les efforts déployés, ces dernières semaines, pour tenter de renouer un dialogue constructif.
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