DÉCRYPTAGE – Après le renvoi de 12 agents consulaires algériens et le rappel pour consultations de l’ambassadeur de France en Algérie, une résolution diplomatique paraît plus incertaine.
Le symbole n’est pas anodin. Jean-Noël Barrot tente une énième fois à Marseille, « lieu de métissage, carrefour d’échange », de jeter des ponts vers l’Algérie. Mercredi, à l’occasion d’un forum avec des diasporas africaines, le ministre des Affaires étrangères revient sur les derniers soubresauts de la relation franco-algérienne. « Vous n’avez pas à faire les frais des tensions qui opposent le gouvernement français et le gouvernement algérien », insiste-t-il en réponse à un vidéaste binational qui l’interroge sur les crispations qui n’en finissent pas d’alimenter la chronique à Paris comme à Alger.
Au lendemain de l’annonce par l’Élysée du renvoi de 12 agents consulaires algériens et du rappel pour consultations de l’ambassadeur de France, en réponse à l’expulsion par l’Algérie de 12 membres de la représentation diplomatique française à Alger, la précision apportée par Jean-Noël Barrot n’est pas le fruit du hasard. Dans les travées du pouvoir, l’approche diplomatique affronte de…
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