DÉCRYPTAGE – Au plus haut sommet de l’État, ce geste des autorités judiciaires françaises a été vécu comme un affront.
L’expulsion par Alger des douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur en poste à l’ambassade de France, une semaine après les promesses de nouveau départ, arrachées par Jean-Noël Barrot à Alger, a provoqué dans les couloirs de la diplomatie française stupeur et incompréhension. Mais à Alger, mardi, sur le plateau du journal télévisé, Sofiane Chaïb, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à l’étranger, a expliqué d’une voix très calme les raisons du courroux algérien : « L’agent consulaire a été arrêté dans des circonstances tout à fait inédites, le 8 avril, en pleine voie publique, sans que les autorités françaises compétentes aient pris la peine de notifier officiellement par le canal diplomatique cette arrestation. » Cette dernière s’est faite, a-t-il poursuivi, « en contravention des immunités et privilèges prévus par l’ensemble des textes et conventions internationales dont bénéficie l’agent consulaire concerné »
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