Chez la Maison Lagniez, un encas salé se vend plus qu’un autre et il n’est pas difficile de deviner lequel. Il s’agit du mythique pâté lorrain. « Nous en vendons entre 30 et 40 par jour », affirme Olivier Lagniez, boulanger du 37 rue Stanislas. « Quand on est de la région, on le mange même au petit déjeuner ! » Il est vrai que cette vedette peut être dégustée à toutes les heures de la journée, qu’elle soit chaude ou froide.

Mais la recette, elle, ne change pas. Échine de porc et noix de veau, marinées au vin blanc (ou au gris de Toul pour ceux qui tiennent à respecter les recettes de grand-mère), le tout enrobé d’une pâte feuilletée. Selon Olivier Lagniez, aux fourneaux depuis 36 ans, un petit peu de gras permet à la viande de mieux absorber le vin et de lui donner plus de goût. Une gourmandise indémodable.