PORTRAIT – En deux ans, la députée du Var a su se rendre indispensable, nationalement à Marine Le Pen, et, localement, à ceux qui espèrent faire basculer Toulon dans l’escarcelle du RN, à un an de l’élection présidentielle.
« Laure Lavalette ? Elle va être élue à Toulon. C’est une très bonne candidate. » Dans les états-majors politiques parisiens l’affaire semble entendue. À moins d’un an des élections municipales, alors qu’aucun candidat ne s’est encore déclaré, il semble évident pour tout le monde que la préfecture du Var va tomber dans l’escarcelle du Rassemblement national, si Laure Lavalette décide de se lancer dans la compétition. Comment expliquer cette évidence parisienne ?
Par les chiffres : la progression du RN dans ce département est impressionnante. En 2022, Marine Le Pen obtient 49,6 % des voix dans la ville au second tour, face à Emmanuel Macron : 5,5 points de plus qu’en 2017. Aux dernières législatives, le RN rafle sept circonscriptions sur huit. Seule celle du centre-ville, qui couvre 80 % de la population, lui résiste, conservée par Yannick Chenevard, ancien premier adjoint.
Est-ce pour cette raison que Laure Lavalette reste prudente ? Sous des dehors rock and…
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