REPORTAGE – Quatre mois après le passage meurtrier du cyclone Chido, le chef de l’État revient annoncer une vaste loi attendue dans le département le plus pauvre de France, départ d’une tournée dans l’océan Indien.
Des hommes ont réparé les fenêtres brisées, mais pas le faux plafond, protégé d’une toile, ni la charpente, fragilisée. Quelques jours avant la venue d’Emmanuel Macron, ce lundi 21 avril, Fahardine Abdallah a pu constater les dégâts du cyclone Chido dans la maison de son cousin à Koungou, la deuxième plus grande ville de Mayotte. « Il faut donner les moyens aux locaux de reconstruire leur île, sans que ça mette dix ans », lance ce Mahorais de 30 ans, récemment installé dans l’Hexagone et venu rendre visite à sa famille. Quatre mois après le passage de rafales de 270 km/heure, les stigmates subsistent malgré les efforts déployés. L’impatience se diffuse dans la population.
« On attend », explique un homme d’une quarantaine d’années, ce samedi, dans l’Intermarché de Mamoudzou. Ce professeur de français qui a requis l’anonymat, en poste dans le collège du centre-ville de Koungou, a dû se résoudre à donner deux fois moins de cours qu’auparavant, faute de salles remises en état. Le…
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