CONTRE-POINT – Alors qu’il s’enfonce dans l’impopularité, le chef de l’État, qui vérifie déjà la difficulté qui est la sienne à orienter le cours de la politique nationale, s’agace de la remise en question d’une partie de son bilan.
Un revirement ou un « en même temps » ? Dès vendredi, après les premières attaques contre l’Iran, Emmanuel Macron a rappelé le droit d’Israël « à se protéger et à assurer sa sécurité », en précisant que la poursuite du programme nucléaire de l’Iran menaçait concrètement l’État hébreu. Il y a un mois, dans son émission sur TF1, il avait pourtant qualifié de « honte » le blocus humanitaire infligé à Gaza par le même État. Après la réprobation, la compréhension ?
Il n’y a pourtant pas de contradiction. Après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, le président français avait déjà reconnu la légitimité d’une riposte israélienne. Mais ce soutien ne valait pas blanc-seing pour tout ce que déciderait le gouvernement de Benyamin Netanyahou. À nouveau, il voudrait être en mesure de peser et d’éviter un emballement de la situation. Oui à une réponse, y compris militaire, à la ligne rouge franchie par le régime des mollahs, mais en continuant à rechercher une solution avant tout…
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